jeudi 29 juillet 2010

Into the wild

Nous voilà donc sur la côte nord de la Californie, plus sauvage et non moins belle!
Le pays des huitres, on en déguste directement chez le producteur qui a eu la bonne idée d'installer des tables de pique-nique sur le bord de la lagune où il élève ses mollusques marins bivalves délicieux.
Du coup, pique-nique à l'huitre super classe! (à part qu'on boit le vin au goulot parce qu'on a pas de verres).



On roule et se ballade sur la côte qui alterne superbes plages et magnifiques falaises; d'un côté la campagne et la forêt de l'autre.



La beauté des paysages, la chatoyance du couchant nous inspire romantisme et mélancolie, comme en témoignent les photos ci dessous, entre posters de W.C et pochette de compile de slows.



Fatigués du spleen, envie d'une bonne rigolade, l'eau de mer sèche notre peau délicate, un petit saut plus à l'est et nous sommes déjà en montagne, eau douce, eau vive, sur le traces de bigfoot, (le yéti américain) à l'ombre fraîche des séquoias géants offrant un matériau idéal à tous les sculpteurs d'ours et de nains. Vraiment, cette région est magnifique et très variée.
Heu, il y a aussi des curiosités comme la maison penchée et son sens de gravité pas normal, qui donne le mal de mer (Non c'est pas nous qui sommes penchés, regardez nos cheveux!), le géant bûcheron, qui parle aux gens et fait bonjour, le séquoia qu'on peut traverser en voiture... quel amusement!




On finit en beauté par découvrir la face alternative de la Californie, d'abord à Gaberville, pleine de jeunes et de vieux hippies, célèbre pour les cultures de Marijuana.
Puis chez Andrew et Ashley, et leurs 2 enfants, chien, chat poules lapins.
Tout de suite dans l'ambiance, une balade en forêt avec tout ce petit monde, tandis que le chien se roule dans une merde d'ours, nous cueillons et mangeons des baies, des fleurs et herbes pour la tisane du soir. Je me retrouve à manger des petites boules rouges, que j'aurai jamais osé manger toute seule, on m'a toujours dis qu' il ne faut pas manger les petites boules rouges.
Après avoir remercié et dit au revoir à la forêt, aux arbres, au soleil, à la pelouse, on rentre manger tout ça.
En fait la maison est une microferme organique familiale, à tendance autosuffisante et écologique bien sûr. And and Ash essaient de réduire leurs déchets au max. c'est pour ça qu'il n'y a pas de papier aux toilettes, mais des petits bouts de tissus qui sont lavés ensuite. C'est un peu troublant... La chasse d'eau n'est tirée que dans les grandes occasions. C'est un joyeux bordel la dedans, il y a du compost et plein d'autres grandes bassines de fermentation dans la cuisine.
Après la tisane, andrew nous emmène au sauna, et au retour, nous ouvre les portes du garage dans lequel il cultive des sprouts qui sont en fait des graines germées, qu'il nettoie et vend au marché, dans l'autre partie du garage, il y a la marie-jeanne qui pousse sous les sunlights artificiels, c'est complètement banal, pas encore légal mais bientôt.
C'était bien, et on est repartis avec un sac de sprouts d'Alfalfa moyen épicés, c'est très bon pour notre corps et c'est très bon au goût.

afin d'apprécier la vidéo cliquez sur l'écran ci-dessous

samedi 24 juillet 2010

Toshio Hirano

un petit lien pour notre coup de coeur musical vu à san francisco. Toshio Hirano. en esperant que ca vous botte.

jeudi 22 juillet 2010

C'est une maison bleue...

































...accrochée à la colline, on y vient a pied, ceux qui vivent-là nous ont prété la cléééééé.....*
*on ne peut plus jeter la clé à cause que les toxicos viennent vous piquer votre magnétoscope pendant votre doux sommeil.
Et oui, c'est avec un grand plaisir que nous avons rejoint Seb Deux notre lillois émigré au pays des zippies. D'abord pour notre langue qui nous démangeait quelque peu et qui zozotte des zzze longs comme un de mes bras depuis dejà 2 mois. Secundo pour rencontrer un monsieur que nous ne connaissions que de vue et de partage de zinc et qui se révèle être un homme d'une gentillesse extrême, d'une patience à toute épreuve, d'une douceur implacable, d'une générosité sans nom et d'un don insoupçonné pour la danse latine et africaine. (ca te va seb?) Seb qui a fait 2 pieds et 2 mains pour nous dénicher l'appart de sa collègue et amie Amanda à 22 marches de chez lui au coeur de San Francisco. Autant vous dire que nos corps brûlaient de bonheur au vu d'un confort depuis longtemps oublié : douche chaude, matelas de plus d'1 centimètre, grasses mat', une cuisine, un frigo, une connexion wifi, de la décoration ( ça parait futile mais si vous saviez comme les décorateurs de motels américains se la coule, vous les enverriez illico-déco chez la grosse d'M6 qui maquille les taudis des pauvres pour en faire des taudis de riches avec le jacousi qui sent le bleu d'auvergne et qui ne fait plus de bulles au bout de 2 mois, les doubles-rideaux en soie noire avec les doigts en graisse blanche des enfants du Nord, parce que ca se passe souvent dans le Nord, qui viennent de finir leur fricadelle-mitraillette-biki-frites et qui courent en criant autour de la table en forme de moto parce que le papa avait dit à la grosse d'M6 qu'il était passionné des motos et de tout ce qui tourne autour des moteurs à grosse puissance chevaline et qu'il s'était retrouvé avec une table de salon en forme de moto et un papier toilette avec déjà des traces de pneu.)
Pour longtemps depuis New York, nous ne nous couchions plus à l'heure des poules femelles pour nous lever à celle des poules mâles.
D'un tour de chant de Toshio Hirano, vieux crooner country japonais à tendance tyrolienne, nous passions à une soirée fromage suivie d'un spectac' de strip-tease burlesque. d'une soirée cocktails et chaude danse africaine à un concert de rock n roll mauvais. Une simple soirée DVD-Parmesan peut vous paraitre un soir d'aout quelquonque ? elle est pour nous une magnifique soirée franciscaine...


Nous avons arpenté nos trottoirs préférés, visité des musées trèsss intéressants, avec des artistes qui pensent à des oeuvres qui font penser les gens. des galeries qui tuent les ours. Des quartiers italiens, chinois, japonais, homos (le pays de la lessive!!!



ha!ha!ha!ha!ha!ha!!a!a!a!a!a!hahahahahaha!!!) ...enfin une deuxième fois de redire en choeur avec Cécile : si nous devions habiter San francisco ce serait définitivement aux états-unis. Pour finir en beauté cette semaine déjà pas dégueu comme disait bernard giraudeau, une balade à vélo de San Francisco à Sausalito en passant par un gros pont rouge







et surtout un welsh maison pour réveiller nos papilles nordiques bien plus fines que celles du monde entier qui ne savent toujours pas que faire fondre du fromage dans de la bière est une tradition des dieux.



Dimanche nous quitterons la ville à bord de notre nouvelle voiture de location. un véhicule de 2010 qui ne possède pas le verrouillage centralisé vous y croyez vous? vous vous rappelez avec vos pantalons pattes d'eph et vos chemises qui grattent quand vous alliez fermer une a une les portes de votre DS bleu à klaxon italien? et bien souvenir cadeau.
San Francisco,Nous allons y délasser nos dernières heures dans un parc du quartier acceuillant mille et un personnages originaux passant du tai-chi au frisbee et du solo de djembé au duo de djembés.





nous repartirons du parc, lestés de 3 muffins qui font rire pour prendre la route du gros tunnel de l'Amour...



On a de plus en plus froid. San Francisco s'enrhume...

vendredi 16 juillet 2010

bon sang mais c'est Big Sur!

Nous quittons enfin le royaume des tétés à hélium et des zezettes botoxées pour découvrir la nature des plus sauvages où le papa éléphant de mer n'a point besoin de se faire grossir le nez pour exciter la maman éléphante de mer. D'ailleurs, au lieu de claquer 200 balles à l'emmener au restau et à lui offrir des roses sans odeur, il lui rote simplement au visage. Non, ne plissez pas vos yeux de dégoût. C'est de cette manière que s'aiment ces bêtes de la mer. nous l'avons vu de nos yeux vus. une colonie d'environ 50 individus sur une plage de Big Sur. Gourds, endormis, las, tous entassés les uns sur les autres éructant à qui mieux mieux. on dirait l'assemblée nationale en un peu plus violent. C'est beau. ça nous donne une furieuse envie de faire une aquarelle mais on a pas le matos alors on se carapate pour mieux s'arrêter à la maison d'Henry Miller (si phillippe! on l'a fait dediousse!).





Charmante petite maison au bord des falaises de Big Sur où nous resteront le soir-même pour apprécier la projection dans le jardin d'un festival de courts-métrages. Bien installés sous les étoiles et sous notre paréo fleuri en compagnie de notre boite de sardines et notre litron de Bud, nous nous laissons aller à regarder 3 ou 4 courts métrages de qualité médiocre. Tant pis. Puis nous allons nous coucher dans notre véhicule pour quelques heures seulement car tenez vous bien. tenez-vous mieux s'il vous plait. nous partons à 1h du matin dans un centre New Age baba coule pour gouter aux bienfaits des sources chaudes.
Nous sommes une dizaine au rendez-vous, dont un homme caché sous sa barbe et sous son chapeau à plume de faisan. On descend dans la nuit à creux de falaise pour aller s'immerger la pastille dans l'eau chaude et souffrée au son de la mer qui est là à nos pieds mais que nous ne pouvons voir aveuglés par la densité de la nuit californienne. c'est très agréable et notre corps nous en remercie par son toucher abricoté. Retour dans la Kia pour finir la nuit dans ce parking bercé par le bruit des vagues et des premières motocyclettes du matin. aaahhh Big Sur.







Maintenant bien décidés à aller dans le sens de notre karma et à écouter au mieux notre corps nous allons acheter du fromage et du pinard puisqu'il réclame maintenant depuis 2 mois... on le déguste ironiquement sous le nez des autres pensionnaires de l'auberge de jeunesse de Cambria en crachant notre accent le plus francais sans même leur en proposer une once...héhé...la nature vous rend sauvage...




Et puisque la Californie du milieu nous donne tant envie de nous rapprocher de mère Nature nous filons au club de plongée de Monterey. Nous ne sommes pas loin d'être merveilleux dans nos combis noires serrées à la tête. Un peu trop merveilleux certainement puisqu'au bout d'un quart d'heure dans l'eau frisquette me voilou nez à truffe avec un phoque de taille généreuse. il me regarde... calme, je le regarde... pas calme du tout. Je gigote en tous sens sous les yeux rieurs de Cécile qui au loin avait vu la chose s'approcher de moi sans me prévenir.
heureusement que c'était un mâle car j'aurais pu me faire embarquer et disparaitre à jamais sous les lames argentées de la houle californienne pour ne réapparaitre que dans un programme de France 3 sur les belles créatures des mers, grignotant des sardines sur un rocher,l'oeil gonflé, dans ma combi usée par le temps...



Allez foutue nature! ennemie de l'esprit! laisse-nous tranquille! nous allons à Frisco! user nos chaussures en daim et à franges sur les trottoirs de Haight Ashbury! Roulez-nous vos plus gros pétards et imbibez vos buvards du meilleur LSD, voilà Simon et Garfunkel, Nénette et Bonnie, Quick et Fluke, Jimi et Janis, Yves et Marie-Laure, Pierre et Marie Curie!!!! ahhhhh!!! vive la drogue artificieleleelelelllllleelelelellelele!!!!!!!!!!!!!!!!