mercredi 30 juin 2010

On est paumés...

On est complètement paumés... même pas moyen de joindre les secours sur notre super téléphone burger.



samedi 26 juin 2010

Des gâteaux pour la fête des pères...

Yummy Yummy! (à regarder de près)

On ne plaisante pas avec le Texas.

On ne plaisante pas avec le Texas.
C’est sous cette belle devise que nous accueille le plus grand état des usa historiquement connu pour sa débordante ouverture d’esprit, son extrême tolérance et son amour sans limites des étrangers, des zomosessuels des fesses d’où qu’ils viennent pourvu qu’ils soient à franges.






c’est dans ce paradis des pares-buffles que nous arrivons finalement sans peine. (de mort)
Tiens au fait, un peu avant tout ça on a subi notre première arrestation policière pour excès de vitesse ! comme Bill nous avait raconté : tout d’abord sirènes tony-truantes, collage au cul, arrêt des voitures, gros policier à lunettes de soleil et à tête de con, inspection des papiers pendant des plombes comme si il y voyait rien. tout ça pour même pas une petite amende ni même une petite fouille anale! vraiment des bricoleurs ces américains... les flics de Lille sont bien plus marrants! hein Bill?
Nous continuons un poil la route le long de la côte, le paysage change, des vaches a perte de vue et des puits de pétrole .
Arrêt à Houston.

Une grande ville qui parait sans interêt mais qui heureusement nous cache encore des inspirés du bord des routes ! D’abord une petite visite du Orange show de Jeff Mc Kissak, un endroit créé dans les années 50 par un facteur (tiens tiens) passionné, fondu des oranges. Pour lui, les oranges c’est la vie, c’est l’avenir et y’a que ça de vrai. c’est donc un mini parc d’attractions sans attractions ou les murs sont remplis de bons mots sur les oranges. tout cela dans une multitude de formes et de couleurs mais surtout du...orange.









Puis en vlà une qui va plaire à tous nos ami(es) alcooliques, je ne les énumère pas car j’ai un nombre limité de caractères, la «beercan house». Non, ami(e)s, vous ne rêvez pas, cet homme à la retraite a recouvert dans les années 60 sa modeste maison de canettes de bières. autant vous dire l’émotion qui vous submerge et la mousse qui vous monte aux lèvres face à ce monument d’art modeste. c’est indescriptible. Cécile au bord de la route, moi au bord de l’évanouissement nous pénétrons l’établissement pour jouir d’un mini-musée pas dégueulasse. Une petite photo de notre coupable :








à l’époque, il répond à un journaliste qui lui demande pourquoi donc il s’était fait chier à faire un tel bazar : «ben j’avais pas envie de tondre la pelouse». plutot pas mal nan? dans les dents le journaliste! héhéhéhé!
Rien de plus ici. On file à Austin en Chevrolet. ben oui, je sais, c’est po logique.


A Austin, on est logés par 2 étudiants très gentils qui nous acceuillent avec des tacos trèèèèès épiçés. Austin est la ville rebelle du Texas. Ici la populace ne semble pas moulée dans le bronze texan, et c'est tant mieux pour eux.
On va voir Fantastic Mister Fox au cinoche. un ciné du feu de dieu où tu peux commander ta bière et ton burger en placant un petit fanion devant ta place. c'est pas l'amérique ca?


Un peu tristos. on boit de l’eau dans des pots de confiture et on va se coucher. Le lendemain on fait 2 trucs très chouettes : un parc d’Austin avec piscine naturelle à l’eau de source. ca nous rappelle un peu ce que c’est que la fraicheur. bientot plus d’un mois qu’on ne descend pas en dessous de 37 degrés. c’est triste hein?

et puis le soir on part faire chier une des plus grosses colonies de chauve-souris des usa planquée sous un pont. on est pas les seuls a attendre le mythique décollage. c’est impresssionant ce que ca peut faire ces ptites bêtes. Décollage de Austin direction Las Vegas. ca fout les jetons.

dimanche 20 juin 2010

A fond dans le bayou

Et voilà, la louisiane c'est fini. Oh Louisiane, on t'aimait tant... En Louisiane, chaleur, moiteur, un jour = un orage, si tu as soif, respire donc par la bouche...
Nous avons visité New-Orleans, la plus jolie ville jusqu'à présent, et pas que jolie, aussi très agréable, une bonne atmosphère, un peu créole, un peu française, un peu vaudou. Ils ont aussi un carnaval qui a l'air pas mal du tout.

Là bas, nous fûmes reçus par 2 charmantes jeunes filles prénommées Rachel, elle nous ont sortis dans des endroits branchés, elles ont pris soin de nous chaque instant, par exemple, elles avaient aménagé un "oasis", c'était une avancée sous une fenêtre dans la belle maison un peu décatie ou elles habitent.

Dans cette niche, 2 ou 3 couvertures sur le sol, des petits fanions au plafond et un drapeau du Tibet telle une voute céleste, mais voutée dans l'autre sens, et puis la clim' au niveau du sol, donc de nous. Elle nous ont promis que ça nous apporterai fraîcheur après la journée étouffante. promesse tenue Midas. A tel point que je suis descendue chercher les duvets dans la voiture. Dommage que la porte ai claqué derrière moi, qu'il était 3h du matin et qu'il n'y avait pas de sonnette... (allez, c'est pas intéressant, je ne suis restée que 20min dehors dans la nuit avant qu'une fille me libère de ma prison extérieure). Donc on a pas eu trop froid, surtout que plein de termites sont venues nous réchauffer dans nos duvets. C'étaient des termites adolescentes, c'est à dire, qu'elles étaient en pleine mutation, mais rapide, la veille des insectes volants, le lendemain des rampants... Miam miam! Donc ça faisait comme une pluie de petites ailes partout sur nos oreillers, nos vêtements nos sacs, tels des petits grains de pulpe de pamplemousse séchés, vive la mariée! Comme on en a retrouvé dans nos sacs, Matthieu m'a dis pour me rassurer: t'inquiètes, elles vont crever vite fait, c'est comme des éphémères. J'ai voulu en avoir le coeur net et voila ce que j'appris : http://www.lesclesjunior.com/rubriques/culture/exposition/quand-les-fourmis-s2019allient-les-termites-s2019invitent . Bon pour clore ce chapitre animalier, disons que préparez vous à une invasion à lille, parcequ'on va en ramener c'est sûr! Ouf, qu'on a la brique.

Après ce séjour chez les Rachels, on s'est mis en route pour eul'bayou. Nous voila donc arrivés chez zam, pensant que ce serai un genre de patrick swayze qui attrape les crocos avec les dents et leur fait faire la révérence (comme la photo sur le site internet), point du tout, plutôt un petit pépé Cajun, qui nous a donc parlé français patois très marrant. C'était bien, tout 2 et lui sur un vieux coucou, au paradis des aigrettes, hérons, sur les marais tranquilles.... quand tout à coup!!!!
"un GATOR, un GATOR, ptet, il a faim, s'il a faim va v'nir près eul'bâteau, tendez voir"
Et notre petit pépé de nous sortir de dernière la barre... Je vous le donne en mille... un sac de marshmallows, des blancs. Et le v'la donc qui jette des marshs au croco qui avait en effet faim (ou bien une petite envie de gourmandise comme ça nous arrive à tous) et arrive sous nos yeux ébahis avec sa célèbre nage ondulante et qui gobe les marshmallows un à un. Autant dans la main d'un enfant ça va, autant dans la gueule d'un crocodile, c'est vraiment ridicule, cette petite boule blanche. Après en avoir boulottés 2-3 et nous aussi, il s'en va sans un merci, sans un sourire. Voilà...


Pour terminer notre séjour en louisiane, on est allés tout tout au bout des terres et des marais, en passant par un chouette parc de statues que Matthieu nous avait dégotté,

là, c'était encore magnifique, les marais, les canaux, la mer, le ciel, la terre, le jour, la nuit, les maisons de couleur sur pilotis, beauté, harmonie.

Et puis BP, l'armée, le petit village de pêcheur à la crevette où l'on pensait s'arrêter, réquisitionné entièrement par des centaines et des centaines de gros gars en casque et godillots, affairés à je ne sais quoi contre la marée noire. Qui est encore au large pour l'instant. Bon, on a donc fini la louisiane dans un restau d'écrevisses et on en a mangé plein, poils aux seins.

mercredi 16 juin 2010

missipipi jusqu'à la dernière goutte.

Direction Natchez. par une superbe route autrefois empruntée par les indiens. On y voit nos premiers "bayous" mais pas encore d'alligators.



Sur le chemin de la route, nous passons voir Earl Simmons dans le village de Bovina. il a reconstruit sa grosse maison biscornue il ya peu. après un incendie qui a tout détruit. il peint sur de la tôle et du contreplaqué. ses sujets sont essentiellement des gateaux, des sandwiches, des bouteilles de cola et des voitures. il fabrique également en volume des faux juke-box en tôle. il place a l'intérieur un magnétophone pour passer la zique.
On repart avec notre canette de cola dédicacée. trrrès heureux.



En passant par Jackson en voiture, un gars nous interpelle et nous demande de venir voir un concert. pas bégueules, on y va. du même coup, on double l'effectif du public. on est assis a côté d'un très vieux bluesman surnommé "Rock" qui n'a plus de dents mais quand même un bras qui veut absolument que je monte sur scène jouer de la batterie car c'est un don de Dieu. S'il savait...
On part avant l'embuscade qui paraissait inévitable...on sait...c'est mal...


A Natchez, on visite le musée afro-américain avec une partie sur notre auteur fétiche natif de Natchez! Richard Wright... C'est ici qu'ont eu lieu les plus grandes ventes d'esclaves...direction la Louisiane.



un petit café charmant sur la route

graisse land

Don't be croule, love me tendeur, love me trou, dont steppe on my blousuidchou.
Elvis nous a cloué. Après cette nuit au Graceland Campground nous sommes entrés dans l'arène du King. Graceland, une bien chouette demeure, pas si délirante qu'on pourrait le croire. Avec certes quelques pièces à part, comme le salon de télévision d'elvis avec bar intégré tout en jaune et bleu marine ou son salon tiki avec cet ensemble meubles, canapé, trône en bois exotique sculpté du plus bel effet se mariant parfaitement au chuchotement de la mini cascade d'intérieur.
Sinon, très rudimentaire, une cuisine comme celle de Bill et Émilie, des toilettes avec un seul rouleau et même pas de gratte caca...ah si, un peu de folie, on a visité ses 2 avions privés dont un gros avec plusieurs bars, canapés, lits, bibliothèque. Une visite très américaine qui malheureusement éteignait encore plus la lumière sur le côté sombre de Elvis Aron Presley.
très émus, la rouflaquette suitante et l'appareil photographique en fusion nous terminames la visite par le receuillement sur sa tombe et celle de ses proches. Reste in pisse Elvis. we ouile neveure forguette you son of the beach.








vous savez quoi?

hier on est rentrés dans un magasin de meubles avec cécile. on a demandé : c'est du hêtre ou c'est pas du hêtre? le vendeur nous a répondu : alors ça c'est une bonne question.

lundi 14 juin 2010

It's gonna be a hot one!


101° sous le soleil, ça en jette un peu. Bon en celsius, ça donne 37, mais vous savez, ici la météo affiche les degrés réels et les degrés ressentis, et moi ce que je ressens, c'est dans les 45... et c'est moite, même Matthieu a les cheveux frisés avec cette humidité...
Allez, ça fait du bien de parler météo.
Bisous luisants

samedi 12 juin 2010

telle paire memphis

salut les trous de biloute!
Nous quittons Nashville avec un pincement sur la 3eme corde. Nous sommes une bonne fois pour toute sur la route légendaire. Celle du schmoll. celle de notre Elvis national au nez patate et au foie piqué, la putain de route de Memphis. mais passqu'on aime bien les chemins buissoniers en vlà des pas dégueus comme disait Serge... Un premier arrêt chez feu Enoch Tanner dans le très petit villageon de Palmyra-Tennessee. Après avoir pas mal tourné encore une fois...une belle surprise mais très peu conservée et même vandalisée comme très souvent dans l'art modeste. Un gars qui à la fin de sa vie à mis sur pattes avec les siennes un parc de sculptures représentant des citoyens du Tennessee, des hommes politiques, des soldats, des bêbêtes. du peu qu'il restait, c'était déjà très beau. fallait les imaginer en couleur et avec des têtes. ça date des années 50... en vlà queq'unes...



Puis une petite nuit dans un motel de pêcheurs (de grand lac) où on nous à demandé ce qu'on pouvait bien foutre ici!...nan mais je te demande pourquoi tu passes ta vie à pêcher des poissons-chats moi?
Puis on s'est arrété à Paris, se ressourcer un peu, fermer les yeux, sentir le fromage qui blaire et les connards qui grognent. Réel! cette ville s'appelle Paris et possède SA tour Neiffel.

Quelques kilomiles jusque l'exceptionnel site de Billy Tripp : "The Mindsfield" à Brownsville. Au bord de la route, un gigantesque et foutraque enchevêtrement de tiges et sculptures d'acier recouvert de messages d'humour et de mort. Dog Bless You. première tentative de rencontrer le bonhomme. il est parti pour un moment nous dit le postman alors on va faire un tour de ce village plutôt...vraiment moche...puis on revient. Billy est dans son hangar et déplace des bonzommes en acier avec des couilles qui pendent. il est content d'avoir de la visite. nous donne le bouquin qu'il a écrit et nous montre sa collection de motos plutôt customisées... tout est dédié à ses parents défunts...il nous montre les prochaines épitaphes découpées dans la ferraille qu'il va bientôt dresser à des dizaines de mètres de haut à côté du vieux château d'eau qu'il a seul entièrement démonté et remonté dans son champ avec une grue. il est peint avec des messages de pets et d'amour et mesure je ne sais...un truc comme 50 m de haut?.
il prépare très bien sa mort avec tous les mots qui vont avec. il a même pris soin de découper ses dates 1953-20__ a compléter dans l'acier. Il est très gentil et cherche pendant des plombes un article qu'un francais a écrit sur lui...en vain... on s'échange nos mains et nos adresses et on repart guillerets comme des pinsons.










Memphis. Ayé. superbe ville restée dans son jus si on ne passe pas dans LA rue touristique où le blues pue un peu la variété.

On visite le légendaire Sun Studio où on enregistré leurs plus beaux morceaux Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Le King....U2(teuf teuf je m'étouffe) très émouvant d'être dans cette pièce ridicule resté également dans son modeste jus. de toucher la guitare de johnny Cash et de balbutier wock'n'woll dans le micro qu'a utilisé Elvis.



Ensuite et dans un autre registre le musée des droits civiques établi dans le motel même où a été assassiné Luther King resté comme à l'époque. (pas lui hein, l'emplacement avec motel, voitures etc. passque sinon y'aurai queq'asticots...) assez impressionant. musée très interessant sur tout ce qu'on subit les blacks aux usa. (et japonais, mexicains, polonais, j'en passe et des plus étrangers) et ben croyez-nous. c'est pas beau à voir.


Le soir un ptit concert d'un groupe moyen qu'en plus nous avions vu à tourcoing il y a quelques semaines et direction...Graceland. Figurez-vous que je vous écris du Elvis Presley Camping à quelques centaines de mètres de sa demeure. je suis en plein air au coin cuisine où sont diffusés des raretés du King. On est comme des coqs en plâtre. juste après ce petit message nous allons nous mettre en route pour la visite et le receuillement. nous avons passé nos chemises hawaiennes... c'est parti... salut les ptits clous! elle visse!