vendredi 16 juillet 2010

bon sang mais c'est Big Sur!

Nous quittons enfin le royaume des tétés à hélium et des zezettes botoxées pour découvrir la nature des plus sauvages où le papa éléphant de mer n'a point besoin de se faire grossir le nez pour exciter la maman éléphante de mer. D'ailleurs, au lieu de claquer 200 balles à l'emmener au restau et à lui offrir des roses sans odeur, il lui rote simplement au visage. Non, ne plissez pas vos yeux de dégoût. C'est de cette manière que s'aiment ces bêtes de la mer. nous l'avons vu de nos yeux vus. une colonie d'environ 50 individus sur une plage de Big Sur. Gourds, endormis, las, tous entassés les uns sur les autres éructant à qui mieux mieux. on dirait l'assemblée nationale en un peu plus violent. C'est beau. ça nous donne une furieuse envie de faire une aquarelle mais on a pas le matos alors on se carapate pour mieux s'arrêter à la maison d'Henry Miller (si phillippe! on l'a fait dediousse!).





Charmante petite maison au bord des falaises de Big Sur où nous resteront le soir-même pour apprécier la projection dans le jardin d'un festival de courts-métrages. Bien installés sous les étoiles et sous notre paréo fleuri en compagnie de notre boite de sardines et notre litron de Bud, nous nous laissons aller à regarder 3 ou 4 courts métrages de qualité médiocre. Tant pis. Puis nous allons nous coucher dans notre véhicule pour quelques heures seulement car tenez vous bien. tenez-vous mieux s'il vous plait. nous partons à 1h du matin dans un centre New Age baba coule pour gouter aux bienfaits des sources chaudes.
Nous sommes une dizaine au rendez-vous, dont un homme caché sous sa barbe et sous son chapeau à plume de faisan. On descend dans la nuit à creux de falaise pour aller s'immerger la pastille dans l'eau chaude et souffrée au son de la mer qui est là à nos pieds mais que nous ne pouvons voir aveuglés par la densité de la nuit californienne. c'est très agréable et notre corps nous en remercie par son toucher abricoté. Retour dans la Kia pour finir la nuit dans ce parking bercé par le bruit des vagues et des premières motocyclettes du matin. aaahhh Big Sur.







Maintenant bien décidés à aller dans le sens de notre karma et à écouter au mieux notre corps nous allons acheter du fromage et du pinard puisqu'il réclame maintenant depuis 2 mois... on le déguste ironiquement sous le nez des autres pensionnaires de l'auberge de jeunesse de Cambria en crachant notre accent le plus francais sans même leur en proposer une once...héhé...la nature vous rend sauvage...




Et puisque la Californie du milieu nous donne tant envie de nous rapprocher de mère Nature nous filons au club de plongée de Monterey. Nous ne sommes pas loin d'être merveilleux dans nos combis noires serrées à la tête. Un peu trop merveilleux certainement puisqu'au bout d'un quart d'heure dans l'eau frisquette me voilou nez à truffe avec un phoque de taille généreuse. il me regarde... calme, je le regarde... pas calme du tout. Je gigote en tous sens sous les yeux rieurs de Cécile qui au loin avait vu la chose s'approcher de moi sans me prévenir.
heureusement que c'était un mâle car j'aurais pu me faire embarquer et disparaitre à jamais sous les lames argentées de la houle californienne pour ne réapparaitre que dans un programme de France 3 sur les belles créatures des mers, grignotant des sardines sur un rocher,l'oeil gonflé, dans ma combi usée par le temps...



Allez foutue nature! ennemie de l'esprit! laisse-nous tranquille! nous allons à Frisco! user nos chaussures en daim et à franges sur les trottoirs de Haight Ashbury! Roulez-nous vos plus gros pétards et imbibez vos buvards du meilleur LSD, voilà Simon et Garfunkel, Nénette et Bonnie, Quick et Fluke, Jimi et Janis, Yves et Marie-Laure, Pierre et Marie Curie!!!! ahhhhh!!! vive la drogue artificieleleelelelllllleelelelellelele!!!!!!!!!!!!!!!!





5 commentaires:

  1. je pense que le phoque a eu peur, Mathieu. Comment dire sans te vexer, cette combinaison avec toi dedans je pense que ça peut faire peur à un phoque. (mâle ou femelle)

    RépondreSupprimer
  2. Si je vous rote à la tronche à votre retour, on se la fait cette partie fine?

    RépondreSupprimer
  3. Mais je ne comprends pas ... à l'avant avant avant dernière photo si dessu il y a quand même des bite botoxées !!

    RépondreSupprimer
  4. trêve de couillonnades, y a quand même de sacrés beaux paysages...

    RépondreSupprimer

laisse-nous donc un ti message