mercredi 7 juillet 2010

San diego, Qu'est ce qu'on ferait?

Chic! Première ville de Californie, première ville de la côte ouest,
Le long du grand Pacifique, les vahagues défient le temhemps
Côte Ouest
Ton paysage, magique, s'effahace dans l'océanhan
Côte Ouest
La vie passe
pleine de songes et d'illusions
Côte Ouest
Tes palaces
n'abritent que mensonges et passions
Côte Ouest
comme un décor, sur la plage, la meher en contre-chamhamps
Côte Ouest
Entre le calme et l'orage les drahames sont des volcanhans
Côte Ouest
Comme un roman, sur la plage tes vahagues sont des torrenhents
Côte Ouest
Pour toi le vent, tourne les pages d'intrihigues et de sermenhents

C'était donc une bien belle ville, cosmopolite et exotique, avec en son sein un oasis de verdure et de culture : le balboa parc, quelle bonne idée, mettre plein de musées, de cafés, salles de spectacles, zoo dans un même magnifique parc.
On est donc restés une demi-journée à écumer tous nos morceaux choisis, musée d'art populaire, musée euuuuh de tableaux classiques, orgue géant, snack japonais very good, jardin botanique, de rose, de nénuphars, de cactus.... Presque aussi chouette que Dadizeele!

Après quoi nous sommes allés au farmer market, pour acheter de quoi satisfaire nos hôtes et les remercier de nous avoir accueillis, alors qu'ils avaient déjà accueillis : un chien loup affamé, un dogue rhumatisant, 3 chatons non sevrés orphelins, un chat normal, un chat borgne mais que d'un oeil, un perroquet jaloux de 42 ans et une poule prénommée Ramona, sans compter le colloc, patissier antidouleur spécialé dans les spacecakes. Un joyeux bordel!
Bref, on a passé du bon temps chez toutes ces créatures dont les chefs étaient Elysa et Matt, des êtres humains comme nous.

De san diego on a finalement pas vu tant que ça et le lendemain, on a plutôt essayé les plages et profité de l'ensoleillement entre gloom (brouillard du matin) et fog (brume du soir), pour jouer dans les vagues. Il faut des maillots de bains avec des bons élastiques, les vagues sont coriaces!.
Voila! ensuite nous avons pris la route de Los Angeles en faisant halte au domicile de feu madame Lois ? découvreuse de talent et collectionneuse d'art. Elle a été une des premières agents de stars et a découvert John Travolta entre autres. C'était un peu bizarre, sa maison, restée telle quelle après sa mort était remplie d'oeuvres d'art brut, dans toutes les pièces, et des disques d'or de grease et autres trophées de cinéma. On a nettement senti qu'on se rapprochait d'hollywood. On est reparti de cette maison lestés de 3 très jolis tableaux.
Le lendemain nous sommes arrivés à L.A. directement dans l'ambiance avec cette magnifique côte bordée de palmiers, une petite touffe sur une grand tige, dis comme ça, ça n'a l'air de rien, mais vous savez l'effet que ça fait....

Au programme, cinéma en plein air dans un cimetière à hollywood, oui dans un cimetière, parmi les tombes nous nous sommes alanguis sur une couverture avec des snacks junkfood et une ou 3 bouteilles, pour regarder le mythique easy rider, quelle extase, c'était parfait! On a trinqué à la mémoire de Dennis Hopper et on s'est émus de voir sur grand écran quelques routes que nous avions empruntées juste la semaine auparavant. Classe! born to be wiiiild.

A ce moment là, on ne savait pas encore que l'on était tout proche de Dee dee ramone, ci-gisant et même de johnny Ramone! Matthieu l'a pas senti et on a été obligé de revenir le lendemain. houououououou, what a marone shame!

A part ça, la classique, la plage de santa monica, (c'est même plus des élastiques qu'il faut dans les vagues, c'est des bretelles au maillot de bain, n'avons même pas pu étrenner notre planche de body board flambant neuve tellement la houle était féroce)

hollywood, mulholand drive, beverly hills (Beverly Hills, Californie : un groupe de lycéens doit jongler entre amitié, amour, crises et drames, avant d'accéder à l'université puis d'entrer dans la vie adulte.)...

Bon ça c'est plus les trucs classiques et touristiques, en truc de fou, on a fait les tours de Watts.
C'est l'histoire d'un petit homme immigré italien qui s'installe sur la côte Californienne, avec femme et enfants, au bout d'un moment, comme ça arrive souvent, le ménage tourne au vinaigre (et pas du balsamique) et c'est le divorce pas du tout à l'amiable. Simon Rodia plaque tout et part s'installer à L.A tout seul, il ne reverra jamais ni femme ni enfants.
La bas il commence à construire un énorme édifice autour de sa petite maison dans un quartier populaire et métissé. Simplement parce qu'il sent qu'il doit faire quelque chose.
On peut presque dire que c'est une oeuvre collective étant donné que tout le voisinage tolérait avec bienveillance d'avoir un chantier qui tournait chaque jour jusque tard dans la nuit, et qu'en plus de ça, même lui apportait tout un tas de matériaux à recycler dans ses murs. Assiettes cassées, bouteilles, carrelages et tutti quanti...
Ca a pris du temps, dans les trente ans. Et une fois fini, il est parti à nouveau. voila un homme qui ne regarde pas en arrière.

10 commentaires:

  1. Dans le désordre:
    -Mathieu t'as maigri.
    -Le chat il est kro mignooooon.
    -J'ai toujours cru que c'était "côte ouest, t'es pas l'as, ta vie de mensonges et passions wooowoo", mais non.
    -Mon préféré c'était Dylan.
    -Steve j'aime pas, avec ses cheveux frisés on dirait un mouton.
    -Brandon j'aime pas non plus, il fait que copier Dylan.
    -C'est trop beau, moi aussi je veux faire le tour du monde de l'art brut de pommes.

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  2. je serais curieuse de savoir ce qu'en penseraient les chinois, pas vrai Ducon Wilfried? (on t'a reconnu!!!)

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  3. Cécile, dis-moi que tu les connaissais pas par coeur s'il te plaît, les paroles de Côte ouest!

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  4. Les Tours de Watts sont magnifiques. M'enfin quand même. 30 ans. Les chinois auraient fait ça en 48 heures. Mais bon...

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  5. Quelle aventure les amis!
    Vous mettez vraiment du peanut butter sur les 2 faces de la tartine (une face smoothy / une face crunchy) whaaa... C'est vraiment comme au cinéma, avec en plus une mise en abime : la scène du cimetière de Easy Rider vue dans le cimetière (avec acides?)
    Dee Dee profondis & Johnny funeral stone, Amen.

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  6. Cécile, dis-moi que tu les connaissais par coeur s'il te plaît, les paroles de Côte ouest!

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  7. je m'incline, elle est bonne, t'es con Stef!

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  8. bandes d'escrocs, j'ai tout r'connu, z'avez jamais foutu un d'vos pieds au stayïtss, z'êtes a dizneylant pariss , imposteurs !!

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  9. merci pour le cadeau de raoul il est arrivé le jour même de sa fête, le 7 juillet, y'étais content s't'âne bâté d'mouflet, y tortillait du derche comme un foutu cabri qu'aurait mastiqué 130 kilos d'herbe folle disdonc, sûr qu'il était foutrement content l'gamin! j'vous l'dis qu'maintenant passqu'on a galéré a rouvrir c'maudit
    d'fils de chienne comanche d'internet dans not'nouveau ranch ou y fait bon vivre , non d'une foutue vierge mexicaine qu'aurait viré sa cutie avec 15 cowboys !!!

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  10. Je m'appelle Mousumi ("mo-shoo-mee), une amie d'Olivier Mentre. Viens visiter Sacramento, le centre politique de cette grande economie mondiale, ou travail Arnold S; et le plus grand secret parmi les villes californiennes: old gold-rush town entre la mer et les montagnes. Vous avez un lit, un fauteuil, une piscine, deux chats, et meme peut-etre une tartine avec du camembert, chez nous!

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