samedi 5 juin 2010

la mère qu'on voit danser le long des mini-golfs clairs


Des montagnes Appalaches, nous avons pris la route du sud-est pour aller tremper nos corps musclés dans l'eau noire et réparatrice de Virginia Beach. Quel bonheur de retrouver toutes les joies de la Vendée à 10000 lieues de la brioche tréssée. Hommes, femmes et enfants aussi sphériques et blanc à rayures rouge que leur ballon de plastique de plage roulant cahin-caha vers l'océan... Retrouver les yeux mi-clos et la joue droite posée sur le sable brulant, le doux son des faux hélicoptères du manège de derrière mélé au doux son du vrai hélicoptère de dessus qui longe la plage pour surveiller si Samantha et Peter ont toujours pied à 3 mètres du bord... Nous avons donc filé de quelques kilomètres vers le sud pour trouver une plage bien plus agréable où nous avons pu grignoter notre melon dans le silence (non, il n'y a pas d'image, en fait, on avait acheté un melon.) Nous avons traversé pour y aller de forts beaux paysages de marécages. La chaleur et l'humidité ambiante formaient une brume ressemblant à s'y méprendre à une bouteille de lait.


Alors, revigorés par une dizaine de baignades et d'observation de pélicans nous avons repris notre machine à faire des prouprouts dans l'atmosphère en direction du sud-ouest. Sommes arrétés à Greenville. le trou du cul de la Caroline du Nord. À l'heure du diner, tandis que Cécile, les yeux rouge et humides dégustait non sans peine son omelette au piment et sa semoule de maïs, je me séparais un court instant de mon oeuf "sunny side up" et de ma tranche de jambon de pays pour aller discrètement glisser un quarter dans la fente avenante du juque-box...Johnny Cash jouait alors son Folsom Prison Blues. Nous fermions nos magnifiques petits yeux vert, ouvrions généreusement nos cages à Honey tandis qu'une vieille serveuse qui avait sans nul doute revendu ses dents à la dernière guerre nous remplissait pour la enieme fois notre grand verre de soda américain...
Demain, repartirons pour tenter de trouver la maison d'un certain Volis Simpson qui construit lui-même des éoliennes géantes en tôle ondulée, colorées et très magueunifiques... On vous enverra des photos si on trouve...euh...sinon...le dites pas trop à tout le monde mais... mais on est vraiment sur la route de Memphis.

5 commentaires:

  1. c'est qui ce mec à côté de Cécile?

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  2. J'sais pas mais il lui matte les seins ce dégueulasse. Fait gaffe Matthieu.. Y talkin' to you et après Y fuck ta wife ..... ! C'est comme ça labas aux stazunis

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  3. me poile bien à vous lire. attends la suite. mais comment que vous circulez au fait ?
    bz

    momo

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  4. momo, on est en voiture hein... c'est ça les states... et toi? toujours en thailande? tu t'es pas fait écorché dans les émeutes?

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