lundi 2 août 2010

Oregon, tronc, bucheron.



Notre dernière soirée en Californie, c'était un samedi soir, nous nous sommes trouvés un motel sur la côte, mais, comme très souvent la côte était plongée dans un brouillard caillant, humide et même triste à vrai dire.
Nous étions interessés par crescent city, une ville dévastée par un tsunami dans les années 60, et donc reconstruite dans le style 60's. Le guide disait que c'était moche et nous on a pensé que ce serai sûrement beau. En fait nous aussi on a trouvé ça moche. Il faisait gris, on est allé se chercher de la soupe au supermarché, du cidre sans alcool, du chocolat à fondre sur des poires et de la glace à la vanille pour se réconforter et se réchauffer. Avec un bon film, la promesse d'une bonne soirée... Malheureusement, ce motel n'était pas équipé d'un micro-onde, et je n'ai pas réussi à faire chauffer la soupe au bain-marie dans l'évier de la salle de bain 60's, ni fondre le chocolat évidemment. Et puis nous avons choisi un film belge dont l'ambiance était plutôt raccord avec notre décor. Pas de chance.



Le lendemain matin, toujours la même purée de pois.
Tout ça pour dire qu' à cause de cette soirée, on a tout d'un coup changé d'itinéraire, on a abandonné la si belle mais si gloomy côte pour mettre le cap sur la montagne, les lacs et la campagne inondée d'un soleil chaud et rieur.
En route donc pour Crater Lake, (c'est en fait un lac dans un cratère, de rien...)
Ca à l'air beau mais la journée commence mal, en essayant vraiment de l'éviter pourtant, on roule sur un squirrel (écureuil, de rien...). On aurait dû essayer de l'avoir et on l'aurait sûrement loupé. Je pense vraiment pas qu'il s'en soit sorti. (pardon Elodie pour ce pauv'tit chatchat noisette) On a plus osé regarder un écureuil en face de toute la journée.
Le lac était magnifique, encore enneigé par endroits, je vous laisse l'admirer en photo. (Vous ne pouvez pas le sentir, mais dû à la profondeur du cratère, (selon le panneau encore plus que le plus haut building du monde), l'eau était glacée, donc soyez bien conscient que matthieu a réalisé un exploit)


Ensuite nous avons traversé tranquillement l'Oregon en petits étapes, destination Portland, avec haltes dans les innombrables lacs, rivières, gorges, cascades, fôrets, avec en panorama les pics aux neiges éternelles.







Et bien sûr notre traditionnelle petite halte art brut, à la Roc house.

Cette fois ci l'histoire d'un immigrant Hollandais, qui, ne sachant plus quoi faire après avoir petit a petit acquis un joli domaine de terres et bati sa maison dessus, s'est mis à décorer son jardin avec des batiments miniatures, faits de cailloux volcaniques qu'il ramasse dans le coin et qu'il aime, le tout agrémenté de bassin couverts de nénuphars et de mini rivières que l'on traverse grâce à des petits ponts . Encouragé par ses amis, il ne s'arrêta plus, ça donne un parc des mini-chateaux en cailloux marron assez impressionnant.
Un dernier petit mot pour le chef, quel ingénieux système pour parfumer nos moultes intérieurs!, es tu fier de tes disciples? Est ce que ça rattrape le faux pas des huitres?

4 commentaires:

  1. et be ! Cécile ne s'est même pas baignée ! l'eau devait être très froide quand même pour que notre fana de baignade n'y trempe pas le bout du pied !... mais peut-être était-ce plus raisonnable que ce grand fou de Matieu qui barbotte pour faire son malin !...

    Très belle nature !....

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  2. Ecoutez les amis,
    c'est tres gentil de penser à moi mais je vois bien que ce brule parfum est un objet manufacturé acheté dans un magasin de djembés.
    il est bien trop beau.
    si vous étiez en camp avec moi, je vous aurait laché dans la nature à 50 Km avec 2 euros et interdiction de rentrer avant 3 jours.
    ça vous aurait fait les pieds.
    bon je vous laisse, je dois retourner les cotelettes.

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  3. pas la peine de faire les punks avec des porte encens en peau de banane si vous achetez du vinaigre balsamique au basilic...

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  4. A vous voir, on se dit qu'on pourrait tout à fait barboter dans la Deûle : c'est qu'une question d'état d'esprit...
    Surtout, restez vous-mêmes. Vive les bûcherons, les écureuils et les bains de siège !

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